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Reportage disponible Extraits:
07h15 la Overdorfstrasse, une
des vielles rues de Zermatt qui a gardé son charme d’antan, même si
quelques constructions récentes viennent troubler l’ordre plus que
centenaire du quartier. Il reste encore des « mazots » en équilibres
sur leurs larges pierres plates, cette particularité architecturale empêche
les rongeurs et autres insectes d’atteindre l’intérieur du « mazot »
et de manger la viande séchée et le pain de seigle.
07h20, les stratus venant de la plaine ont
rattrapé le ciel bleu du matin, en se sauvant les nuages ont recouvert de
givre les parois de pierre qui limitent l’horizon, les forêts d’épicéas
blanchies par la gelée se transforment en une dentelle finement brodée
qui contraste sur le gris-noir du granit humide. 08h00
la Banhofstrasse, ce sont les « Champs-élysées alpins » où
s’aligne côte à côte palaces de 5 étoiles, enseignes de luxe et
fromageries familiales. Il est loin le temps
(1838) où Josef Lauber ouvrit la première auberge du village avec
seulement 3 lits. Très vite la bourgeoisie
compris que le tourisme et la qualité de vie allait devenir l’avenir de
la communauté zermattoise, elle
s’investit dans la promotion du tourisme et le développement durable de
Zermatt. Pour ne pas couler les finances de la commune, les bourgeois et
les citoyens s’engagèrent à travailler gratuitement pour la réalisation
de grands projets comme l’hôtel Zermatterhof ou de la première
centrale électrique valaisanne ( 1894). De nos
jours, la station du Haut-Valais à toujours une idée en avance ;
Depuis plusieurs années, la circulation des véhicules à moteur est
interdite dans la ville, seul les transports électriques et équestres
sont autorisés. Ce qui offre aux zermattois (es), un air pur, pas de
pollution sonore, des rues où les piétons sont roi, ce qu’apprécient
fortement les touristes. 08h20 place de la gare,
il y a partout ces voiturettes électriques. Transformées en taxi ou en
camionnette, elles ont toutes le même gabarit, elles roulent au pas et
sans bruits. Les quelques touristes présents flânent devant les cartes
postales en attendant le prochain train, ils se saluent comme s’ils se
connaissaient depuis toujours. Cela me rappelle
une vieille série TV anglaise intitulée « le Prisonnier ». 08h27 indique l’horloge du parking, la fin du vieux Zermatt
est proche. Les nouveaux quartiers modernes et cossus apparaissent, le
bois des chalets a disparu au profit des villas de haut standing et du béton
des centres commerciaux. La ville grandit et son développement n’est
pas fini, tout le monde aimerait venir à Zermatt profiter de l’air pur
et de la nature généreuse, mais les places sont rares même dans les hôtels.
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jkissling@jjkphoto.ch
Reportage photo et texte. jkissling@jjkphoto.ch |
5306 mon trajet à Zermatt
