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La capitale de la musique.
Les plages de Liepaja, au centre-ville, ont longtemps été fermées,
réservées aux seuls soldats de l'armée rouge. Dont le plaisir de cuver
leurs vodkas sur le sable, exprimant ainsi, la seule animation dispensée
par la grande muette. Aujourd'hui, les graffitis pacifistes agrémentent
les chemins qui mènent à la plage. Les bals musettes du parc Jūrmala,
font tourner les têtes. Les D.J. des bars Goa font danser les
kits-surfeurs sur de la techno locale, entrecoupée de vieux tubes
occidentaux. C'est du tropical pur jus, sauf que les palmiers sont
remplacés par des bouleaux. Le "Mai-Tai" du Paradis-bar fait des
envieux, bien au-delà de l'équateur, c'est du moins ce que disent les
marins. La ville innove en faisant confiance aux "liepajiens", à la
place de mandater d'inabordables agences de communication. En quelques
années, Liepaja, est passée d'une ville pariât, où les satellites de
l'OTAN, épiaient chaque fait et geste de ses habitants (tes). À une cité
radieuse, contemporaine, nommée "capitale musicale de Lettonie". Elle
compte sur les voyageurs et les marins tombés sous son charme baltique,
pour colporter la bonne nouvelle. Les gens veulent de la nature et de
l'air pur, les jeunes des espaces pour s'exprimer, les plus âgés aiment
les petits restos, les plats régionaux à un prix abordable. La proximité
et la diversité sont des réponses concrètes. Aux portes de la ville, le
parc naturel de Papes possède cinq écosystèmes différents, où l'on peut
observer les dernières vaches et bœufs sauvages d'Europe.
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